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vendredi 7 mars 2014

Matilda (1996)
de Danny DeVito

Affiche française du film
Date de sortie : 9 avril 1997 
Durée : 1h38
Réalisé par : Danny DeVito
Avec : Mara Wilson, Danny DeVito, Rhea Perlman 
Genre : Comédie, Fantastique
Film Américain

D'après le roman du même nom de Roald Dahl.

Box Office France : 509 998 entrées
(Le film fut un échec au box-office)

Rien ne rapproche Matilda de ses parents : eux sont d'affreux personnages, bêtes et méchants; elle est une petite fille éveillée, curieuse et intelligente. A l'âge de six ans, elle est enfin envoyée à l'école. Là, elle découvre une institutrice qui lui donne l'attention qu'elle n'a pas chez elle. Mais la directrice de l'établissement est en revanche beaucoup plus stricte et terrorise les enfants. Matilda découvre alors qu'elle a des pouvoirs mystérieux dont elle se servira pour changer sa vie...

Pour ce nouvel article, j'avais cette envie d'aborder avec vous l'un de mes films doudou. Matilda est typiquement ce genre de film qui me permet de me raccrocher à ma jeunesse. À chaque fois que je déprime, un visionnage se fait très souvent ressentir.

Matilda n'est pas une petite fille comme les autres. Intelligente, surdouée, elle grandit dans une famille radicalement opposée à elle. Alors, pour s'échapper, pour oublier son chagrin, elle lit. Je ne vais pas dire que j'ai grandi dans une famille aussi horrible que la sienne, mais j'ai moi aussi été obligé d'affronter des choses pas faciles dès mon plus jeune âge. C'est certainement pour ça que je l'aime autant cette petite, elle me ressemblait beaucoup par le passé. Moi aussi, j'avais tendance à m'évader grâce à mes livres pour oublier mon chagrin.

Dans ce film, les adultes sont vraiment présentés d'une manière peu glorieuse, que ce soit Harry et Zinnia Verdebois, ses parents, mais aussi Mademoiselle Legourdin, la directrice de son école, qui sont tout trois des gens horribles. Si ses parents décident d'être indifférents face à elle, la directrice elle, prendra très vite la petite Matilda en grippe à cause de son père et de ses arnaques automobiles.

Heureusement, dans cette panoplie d'adultes cruelles, il y a Mademoiselle Candy, l'institutrice de Matilda. Un lien se crée très vitre entre elles. Un lien touchant, comme une mère et sa fille. Même si Mademoiselle Candy peut paraître un peu cruche parfois, on ne peut que s'y attacher malgré tout.

L'arrivée des "pouvoirs" de Matilda va changer un peu la donne puisqu'elle va s'en servir afin d'aider ceux qu'elle aime et surtout se venger des "méchants" qui lui ont mené la vie dure.

Cette petite dose de fantastique d'ailleurs, peut paraître un peu surprenant au départ. Tout est fait en sorte pour nous présenter quelque-chose de haut en couleur, mais malgré tout de logique, de réel, l'arrivé de ses pouvoirs télékinésique fait prendre au film une nouvelle tournure un peu moins réaliste. Pourtant, une fois le petit choc passé, on constate que cela ajoute un autre aspect bénéfique à l'histoire.

Au niveau de la réalisation, je dois dire que ce qui me marque dès les premières minutes, c'est l'aspect un peu coloré qui se dégage de ce long-métrage. Même si l'histoire peut paraître noire, dérangeante au premier abord, les décors, les couleurs vifs donne un sentiment de légèreté. Par contre, dès que Matilda entre à l'école, cet aspect de coloration s'échappe et l'école nous apparaît comme quelque-chose de sale, de terme et de très glauque.

Pour moi, il ne fait nul doute que le film est coupé en deux parties bien différentes. Il y a l'avant et l'après l'école. On dit souvent que le passage à l'âge adulte commence par la scolarité. Les deux aspects de la réalisation s'expliquent surement par la perte de l'innocence de Matilda à ce moment-là.

Bon, je pense que vous avez compris que j'adore ce film, difficile pour moi d'être très objectif. Je conçois que certains ne pourraient pas l'apprécier à sa juste valeur. Moi-même, si je venais à le découvrir maintenant, je ne serais pas certain de l'apprécier...

J'avais envie de vous faire connaître ce film malheureusement peu connu via cette chronique. J'espère que je vous aurais donné cette envie d'en savoir plus...

Ma note : 18/20

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